Les prix de l’immobilier baissent encore à Paris

Rares sont les arrondissements parisiens qui affichent encore des hausses de prix sur un an. Une tendance baissière qui pourrait se prolonger dans les prochains mois.

Cela ne fait plus aucun doute. Si les prix de l’immobilier parisien n’ont pas décroché aussi vite que dans la plupart des villes de province, l’heure est bien à la baisse dans la capitale. Au deuxième trimestre, les prix des appartements anciens ont reculé de 1,9% sur un an à 8.200 euros le mètre carré en moyenne, selon les Notaires parisiens. Et au vu des promesses de ventes signées, la cote pourrait encore tomber à 8.160 euros d’ici octobre prochain, préviennent les professionnels.

Signe que l’accalmie est bien réelle, seuls 4 arrondissements affichent encore des hausses de prix par rapport à l’an passé :

+ 3,2% dans le 4ème à 11.590 euros le mètre carré
+2,9% dans le 19ème à 6.670 euros le mètre carré
+ 1,6% dans le 2ème à 9.590 euros le mètre carré
+ 1,3% dans le 12ème à 7.920 euros le mètre carré

En revanche, partout ailleurs la pierre s’effrite. Les tarifs baissent ainsi de :

– 8,8% dans le 6ème à 12.000 euros le mètre carré
– 7,7% dans le 1er, à 9.930 euros le mètre carré
– 5,5% dans le 5ème à 10.080 euros le mètre carré
– 4,6% dans le 7ème à 11.770 euros le mètre carré
– 3,6% dans le 8ème à 10.000 euros le mètre carré
– 2,9% dans le 16ème à 9.320 euros le mètre carré
– 2,6% dans le 17ème à 8.360 euros le mètre carré
– 2% dans le 9ème à 8.600 euros le mètre carré
– 1,6% dans le 15ème à 8.630 euros le mètre carré
– 1,5% dans le 11ème à 8.210 euros le mètre carré
– 1,3% dans le 13ème à 7.750 euros le mètre carré
– 0,8% dans le 20ème à 6.870 euros le mètre carré
– 0,8% dans le 10ème à 7.650 euros le mètre carré
– 0,7% dans le 18ème à 7.310 euros le mètre carré
– 0,5% dans le 14ème à 8.520 euros le mètre carré
0% sans le 3ème à 10.080 euros le mètre carré

De tels replis étaient prévisibles, tant les relations entre acheteurs et vendeurs se sont tendues au fil des mois. Les premiers négocient de plus en plus durement, les seconds campent sur leurs positions… jusqu’à être contraints de lâcher un peu lest. Un chiffre parlant éclaire sur ce blocage : depuis les périodes fastes d’avant 2007, les transactions de logements anciens ont dégringolé de plus de 30% dans la capitale.

Ce coup de froid est aussi bien réel dans le reste de l’Ile-de-France, où les notaires mesurent en moyenne un glissement des ventes d’au moins 20% par rapport à la même période d’avant crise. Dans nombre de villes franciliennes – et non des moindres – comme Versailles, Vincennes, Saint-Germain-en-Laye, les négociations tournent d’ailleurs désormais à l’avantage des acheteurs.

La baisse des prix peut-elle s’accélérer l’an prochain ? Le scénario ne peut être totalement exclu. En plus de l’allègement de l’impôt sur les plus-values (en vigueur depuis le 1er septembre), les propriétaires vont en effet pouvoir profiter jusqu’à fin août 2014 d’un abattement supplémentaire de 25%… ce qui pourrait encourager un certain nombre d’entre eux à vendre au plus vite. Autre facteur qui pourrait conforter le repli des étiquettes : les acheteurs risquent de voir leur pouvoir d’achat immobilier rogner par de possibles remontées des taux d’intérêt des crédits.

Source: Capital

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